L’écoflore, une barrière de défense microbiologique au niveau de la vulve

A la surface de la peau se trouve la flore résidente naturelle appelée également flore saprophyte ou écoflore. Mary Marples (The Ecology of the human skin, 1965) fut la première bactériologiste à introduire une donnée de première importance : la notion de carte bactérienne des téguments sains.

« L’enveloppe cutanée ne constitue pas un ensemble homogène et peut être comparée à un manteau d’arlequin composé de pièces contrastées et juxtaposées qui s’individualisent non seulement par leur pH et leur humidité, mais également par leur flore bactérienne. »

Chaque région cutanée possède son propre environnement induisant un biotope local spécifique qui développe une flore résidente bénéfique.

La notion de flore cutanée implique donc la distinction entre une flore résidente et une flore transitoire, principalement basée sur la stabilité quantitative des espèces de micro-organismes.

La flore cutanée est propre à chaque individu, néanmoins, elle est constituée d’une population bactérienne et mycélienne spécifique.

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La frontière entre flore saprophyte et flore pathogène est bien souvent difficile à définir. En effet, un micro-organisme reconnu comme pathogène présent sur la peau en petite quantité, peut ne pas entraîner de conséquences. En cas de déséquilibre, une prolifération soudaine peut être responsable d’un trouble cutané.

A l‘échelle de la cosmétologie, où l’on traite une peau sans pathologie, il est sans doute préférable de parler de flore résidente bénéfique et de flore indésirable.

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